vendredi 26 septembre 2014

La page de Fab - 17 - La fine équipe

Adélaïde,  26 sept

Ce matin, je me suis réveillée auprès de Quasimodo !


Cela faisait déjà 2 jours que l'oeil droit d'Isa était gonflé mais là c'était le pompon !
En plus elle avait très mal et les gouttes que le 1er médecin avait données il y a 2 jours à Woomera ne faisaient apparemment rien....
pour lui c'était dû à la poussière de Coober Pedy.

De mon côté,  quand j'ai voulu me lever j'ai tout de suite senti que j'avais dû faire un faux mouvement, impossible de me tenir debout. Assise oui, couchée oui mais pas debout, ou alors un peu courbée...ça fait genre !
Moi j'ai le traitement approprié car j'ai l'habitude vu que j'ai des vertèbres soudées donc ça va : j'avale mes anti inflammatoires et il suffit de patienter mais pour Isa nous allons à la pharmacie où la pharmacienne semble affolée par l'état de l'oeil et la renvoie illico sur l'hôpital. Heureusement, je peux conduire c'est déjà ça car Isa, elle, ne voit pas grand chose et serait un danger public.
Ici nous sommes à Adélaïde :  grand hôpital,  urgences et tout tout, pas comme à Woomera il y a 2 jours où le médecin ne vient à l'hôpital que si on l'appelle....


A l'arrivée aux urgences il y a une infirmière qui fait un triage.  Rapide, efficace, gentille et n'hésitant pas à chercher et trouver plein de synonymes quand nous ne comprenons pas, ce qui est le cas car nous n'avons pas révisé les mots adéquats et Isa avait oublié sa leçon de vocabulaire sur ce thème (hein Kerry ?!).

Après le tri nous passons à l'administration. Tout pareil, une dame très aimable qui nous demande de remplir une simple feuille et fait une copie de notre carte d'assurance de voyage et nous demande de nous asseoir.
Il y a 9 personnes avant nous mais nous attendons très peu de temps avant qu'on nous appelle.

Une jeune interne nous reçoit et prend elle aussi le temps de bien se faire comprendre, c'est vraiment agréable.
1er examen de l'oeil,  vérification de la vue (là Isa connaît parfaitement toutes les lettres de l'alphabet) et 1er retournement de paupière. Aïe ça doit faire mal mais Isa ne dit rien, stoïque.  Moi plus je regarde et plus j'ai mal pour elle.
L'interne appelle un médecin car elle n'arrive pas à bien retourner la paupière.
2ème retournement de paupière. .. puis 3 puis 4 ... pour que l'interne voit bien.
Vérification de l'oeil via un appareil puis le médecin appelle un spécialiste. Xèmes retournements de paupière et enfin Isa émet un petit cri de douleur. Il faut dire qu'en temps normal elle ne sent pas quand elle se fait mal. Elle peut se couper ou se brûler et ne se rend compte de rien tant que je ne lui dis pas qu'elle saigne ou qu'elle cloque.  Mais là,  quand-même,  pour une fois elle a mal, c'est à dire que ce doit être d'un niveau où moi je hurlerais.
Après conciliabule tous sont d'accord pour dire que c'est un "stye", ce que notre traducteur google nous traduit par "habiter dans une porcherie" en premier puis orgelet en deuxième. ... ce que nous comprenons beaucoup mieux.

Donc il nous faut des antibiotiques, des gouttes, une lettre pour revoir un GP, c'est à dire médecin généraliste libéral, lundi et voilà, en 5 minutes, tout est là : pas besoin de passer à la pharmacie nous avons les médicaments au nombre exact et presque à la goutte près,  le courrier et nous ressortons sans rien payer 2 heures après.

Nous nous rentrons dans Francine pour nous allonger,  une l'oeil fermé et l'autre le dos en compote, nous reposer en espérant être plus en forme pour accueillir notre fiston dimanche car lui, il est prêt !



En tout cas, nous, l'hôpital Australien, on a  trouvé ça bien et ça nous a bien occupées par cette journée pluvieuse et froide !

mardi 23 septembre 2014

Priscilla aux yeux d'opale

22 et 23 sept

Vous êtes vous remis d'Uluru ?
Pour notre part, c'est reparti vers le sud. Le revêtement des routes est vraiment très varié et les paysages de bush assez changeant. Ce rappel des longues routes nous amène à répondre à la seule qui suit et qui réclamait la réponse à la question posée par Fab dans son dernier post, à savoir : que faisons nous pour passer le temps en voiture ?
Chère Domi, nous essayons de faire fonctionner nos neurones en apprenant des textes de chansons. Pour ce qui me concerne c'est très difficile car souvent je ne retiens correctement que le refrain et ensuite j'adapte les paroles. Les idées sont là mais reformulées à ma façon et le résultat ne colle pas toujours en terme de pieds avec la mélodie que je chante faux par ailleurs :-(
Pauvre Fabienne !


Toujours sur notre Stuart Hwy nous quittons la région des Territoires du nord et entrons dans un nouvel état de l'Australie (qui en compte 6 auxquels il faut ajouter 2 territoires)
C'est l'occasion de croiser des vautours occupés sur la carcasse d'un kangourou. Ils étaient énormes et allaient par 4 comme dans Lucky Luke !


Pas grand chose à signaler avant d'arriver dans une région sublime. C'est ça qui est chouette en Australie, c'est qu'on est à peu près certain de trouver un truc extraordinaire tous les 500 km. Et quand on dit extraordinaire c'est vraiment le truc qu'on a encore pas vu ailleurs sur ce continent.

Hier, on sort de la Stuart Hwy seulement sur 10 km de route de caillou et on débouche sur ça : vous reconnaissez ? Paysage maintes fois filmé en particulier dans "Mad Max" et dans "Priscilla folle du désert" pour lequel j'ai essayé dans le post précédent de vous donner un indice !

C'est Breakaways,  un lieu sacré qui tient sur quelques kilomètres carrés. 



Pour un peu on n'avait plus envie de partir, mais notre destination finale de la journée était une ville qui piquait ma curiosité depuis très longtemps : Coober Pedy,  la ville où les habitants habitent sous terre !

C'est une ville capitale mondiale de l'extraction d'opale. Depuis plus d'un siècle,  des milliers de mineurs sont venus creuser leur trou au sens premier du terme. On compte près d'un million de trous ! Et c'est vrai que l'arrivée sur la ville est impressionnante. Dans un desert, l'horizon propose à perte de vue des petits tas genre tas de sel de Guerande.



Le Lonely Planet nous avait prévenues :
"Sans aucun attrait touristique, avec des essaims de mouches, pas l’ombre d’un arbre, une température de 50 ° C en été et des nuits glaciales en hiver, des habitants vivant sous terre et des voitures rouillées tous les deux pas, la ville est néanmoins intéressante."

Eh oui ! Tous ces gens qui sont allés vivre dans leurs mines où règne en permanence un 23°, sont assez sympathiques et leurs maisons, églises sont encore largement utilisées. 



Coober Pedy c'est aussi la ville où nous avons rencontré Nadine la maman venue en vacances retrouver Sarah sa fille vivant en Australie depuis 8 mois. Super rencontre,  on se reverra, c'est certain :-)


Ce matin nous repartons dans un vent à décorner des buffles ou retourner des portes de camper van et très rapidement, c'est le choc thermique: ciel bleu disparu, brouillard et pluie et une chute de 15° dans les températures ! 



Aie, aie, aie ! On n'avait plus l'habitude :-(  
Bon OK,  il fait quand même 22° et retour du soleil prévu pour samedi !

lundi 22 septembre 2014

Ouah ouh Uluru !

20 et 21 sept

Revenues de notre randonnée fabuleuse nous rencontrons notre premier dingo,  chien sauvage australien qu'il vaut mieux ne pas trop chahuter...Celui ci fouillait dans notre poubelle oubliée près de Francine mais a eu plus peur de nous que nous de lui. Il était l'heure de dormir, le temps était lourd et orageux...tout d'un coup dans la nuit des gong,  gong gong,  gong gong contre la tôle du campervan et ceci toute la nuit...évidemment,  on pense à de grosses gouttes de pluie même si dans cette région on peut rester plusieurs années sans voir la pluie. Mais au matin, en posant un pied hors du véhicule,  on s'aperçoit qu'on marche sur des nuées de sauterelles ou criquets et que ce sont ces bestioles que nous avons entendues toutes la nuit se cogner en nuage contre le camper van !


On laisse les criquets et partons vers le symbole de l'Australie. En fait, quand je pensais Australie, je pensais : kangourous,  crocodiles, opéra de Sydney et...Uluru :-)

Je suis donc toute émue d'aller à la rencontre de ce "Monument valley" australien, allais je être déçue ?

En route nous rencontrons un perroquet blanc qui paraît surpris de nous voir, un mini dragon très rigolo et enfin apparaît au loin une mesa au milieu de nulle part.


C'est le paysage le plus photographié d'Australie car tout le monde pense que c'est Uluru. Mais non ! C'est le Mont Corner, pas vraiment accessible ni visité et qui pourtant semble assez imposant.

Une petite centaine de kilomètres plus loin, nous y étions et ma fois on comprend que ce lieu soit sacré pour les aborigènes car il en émane quelque chose de très particulier.  Il ne ressemble à rien d'autre,  il est imposant (la marche autour de sa base fait 10km) et surtout très changeant selon les heures de la journée. Nous sommes retournées le voir à trois moments différents : matin, midi et soirée et on a adoré.





Une cinquantaine de kilomètres plus à l'ouest,  toujours dans le même Park, il y a la petite chaîne des Kata Tjuta qui sont elles aussi très particulières avec des canyons très profonds.


La randonnée de la vallée des vents nous aurait bien tentées (4h) mais les vents étaient excessivement forts, la chaleur importante et mon pied droit bien abîmé suite à la marche dans Kings canyon, donc nous n'avons pas progressé trop avant dans cette jolie chaîne.


Nous avons été enchantées par ce centre rouge



et repartons maintenant vers le sud, direction Adélaïde où Cotentin arrive en fin de semaine :-))).

En chemin nous allons découvrir un lieu fantastique que nous vous présenterons dans le prochain article. Voici juste un indice que je vous livre...imaginez simplement que mon foulard rose est boohoocoup plus long, argenté et que moi je suis sur le toit de Francine :-)


dimanche 21 septembre 2014

Kings Canyon

19 sept

On pouvait faire la grande randonnée de 2 jours mais on s'est dit que celle de 4h allait nous suffire quand on sait qu'à partir de 11h il faut marcher en plein cagnard sous 36°.
Nous voici donc au petit matin au pied d'une jolie montée bien abrupte.  Pour une fois nous ne sommes pas seules, une famille australienne, des allemands, suisses et italiens seront sur notre chemin. La montée bien éprouvante est récompensée immédiatement par une super vue.


Et ensuite la marche est assez facile et variée nous entraînant sur un plateau tout bosselé façon Bungles Bungles sans les rayures mais avec la trace des vaguelettes du temps où ce plateau était un fond marin. 


Enfin, la première face du canyon apparaît telle une part de gâteau au chocolat géante. Je ne sais pas ce que les photos vous donnent comme impression mais en réel c'est vraiment splendide !

On continue de longer le canyon et d'entamer la descente en croisant une flore et faune très agréable

pour finalement atteindre un trou d'eau pour une fois encore plein d'eau et nommé le Jardin d'Eden mais que je renommerais volontiers la mare aux moustiques :-)

Et on remonte l'autre face du canyon pour très bientôt découvrir celle au dessus de laquelle on venait de marcher depuis 2h

on se dit que c'est vraiment splendide et que pour un peu on reviendrait bien au soleil couchant quand cette paroi sera couleur d'or

Ouaip ! Encore une belle journée et en plus, pour une fois, on a été dans les temps de marche annoncés...on s'améliore !







samedi 20 septembre 2014

Il est beau mon camion !

17 et 18 sept

En quittant Alice Springs on ne pouvait pas ne pas nous arrêter au grand musée des camions car qui me connaît bien sait combien je rêverais de pouvoir faire 2 ou 3 jours dans un gros gros camion rutilant mais sans le camionneur. .. je voudrais conduire moi même !

Donc, nous voici pendant 1h30 à découvrir l'histoire des routiers de ce continent, roulant des milliers de kilomètres sur des routes non goudronnées et où souvent les passages de rivières étaient catastrophiques. Les routiers ici sont très très souvent des couples qui ont ainsi passé leur vie sur les routes, avec leurs enfants, souvent nombreux, domiciliés chez les grands parents ou en internat.

.


Trop beaux non ?
On a même pu entrer dans une cabine et voir le coin couchage


... passer au bush kitchen !

Mais moi j'ai choisi mon camion de mes rêves,  le voici ... il me va bien, non ?

Le seul hic c'est que je crois ne pas avoir le look approprié :-(


Il était temps de repartir, direction le coeur du coeur de l'Australie. .. Uluru
Le rouge revient en force, avec plein de touffes herbacées de tous les verts, super joli, et même des balles de tennis sur le simili court de Roland Garros. ..
En fait ce sont des sortes de courges dont personne ne fait rien, il paraît que ce n'est pas bon ^^


Avant Uluru nous faisons une petite incursion vers Kings canyon où nous voulons faire la grande randonnée tellement elle est belle paraît-il. En tournant, nous trouvons un arbre à chapeaux... nous laissons le notre, les douanenistes reconnaitront ;-)

Finis les paysages de termitieres,  ici elles sont remplacées par des armées de petits arbres aux feuilles comme des cheveux d'anges entre lesquels rôdent les dingos.
La chaîne qui cache Kings canyon apparaît
Nous installons notre campement, et, oh joie, notre voisin d'emplacement n'est autre que Rod que nous allons écouter le soir même ! 









mardi 16 septembre 2014

Notre copine Alice...

Alice Springs du 12 au 17 sept

Cette Stuart Hwy elle nous plaît vraiment bien :-)
C'est à qui essaiera d'attirer l'attention du voyageur et tout est bon : des dromadaires, des manguiers en fleurs et dégustation de vin de mangues, des statues absolument démesurées... bref nous avançons sans ennui jusqu'à Alice Springs.


Cette ville de 25 000 habitants est vraiment au centre de l'Australie. On roule et tout d'un coup, sortie de nulle part, une chaîne montagneuse barre la vue à l'horizon,  ce sont les McDonnell Ranges. 400 km d'une ligne avec par endroit quelques failles où se sont engouffrées des rivières permettant ainsi à notre cher ami Stuart de tracer sa route en ligne droite vers Darwin. Trop de chance,  on allait tout faire passer par là : route, train et poteaux télégraphiques. La ville est verdoyante,  à la fois moderne et portant témoignage d'une architecture du 19 e siècle. 

Depuis que les européens se sont installés sur ce continent immense,, l'une de leurs obsessions a été la "communication". Voies de communication au sein du pays, routes, train et très vite les communications télégraphiques. Ainsi, sur la Stuart Hwy il y a eu dès 1872, 21 postes télégraphiques en relais permettant de relier Adélaïde à Darwin. 
Celui d'Alice Springs a été le premier bâtiment européen construit dans cette région du Centre rouge. En le visitant, nous avons réalisé que la ligne télégraphique avait en fait comme objectif de relier Darwin pour ensuite rejoindre Java par les fonds marins puis Singapour pour enfin atteindre l'Europe et principalement l'Angleterre. Construite en 18 mois la ligne à complètement bouleversé la donne pour les australiens blancs : les nouvelles d'Europe arrivaient en quelques heures au lieu des 3 mois qui étaient jusque là nécessaire. 


La station télégraphique avait également comme mission de donner des informations météo en surveillant l'évaporation de l'eau dans une espèce de citerne un peu sophistiquée. Puis les familles des télégraphistes se sont installées ainsi que d'autres migrants de passage faisant comme une petite ville autour du premier poste télégraphique.  Alice Springs était "établie"



Ce qui est passionnant dans ce pays c'est que toute son histoire européenne est en photo... En Europe notre histoire est illustrée par des tableaux, gravures mais ici c'est tellement récent qu'il y a des photos des premiers moments importants.
C'était très émouvant de voir ces hommes, femmes, enfants en train de tout construire à partir de rien. Ils s'autosuffisaient en légumes, lait... mais pour ce qui était la farine, le sucre, les vêtements, etc il fallait attendre les livraisons venant d'Adélaïde ou Melbourne, qui arrivaient par convois de dromadaires une fois par an seulement.

Émouvant également,  les témoignages des enfants métissés qui ont été enlevés à leur mère,  à leur famille pour être élevés dans une sorte d'orphelinat au sein des bâtiments du télégraphe afin de recevoir une éducation européenne.


La ville est donc encadrée à l'est et l'ouest par la fameuse chaîne de montagnes McDonnell qui regorge de gorges (hihihi) et autres canyons ou trous d'eau.




La chaîne Ouest est la plus connue mais pour notre part nous avons beaucoup aimé la chaîne Est avec Jessy Gap et la gorge de Trephina qui était complètement à sec mais on commence à en avoir l'habitude. ..il faudra vraiment qu'on revienne en saison plus humide car ce doit être magnifique avec de l'eau dans les rivières. En attendant, nous avons bien crapahuté,  sans jamais rencontrer âme qui vive si ce n'est nos copines les mouches. Elles sont tellement insistantes à vouloir entrer dans nos narines et oreilles qu'il faut employer les grands moyens ;-)  On est belles, non ?

A propos de couvre chef, vous a t on déjà parlé des fameux chapeaux australiens ? Ce n'est pas que pour les touristes, énormément d'Australiens non citadins en portent...

Alice Springs c'est également la ville où le service des premiers médecins volants a été créé par le pasteur John Flynn qui considérait être plus utile à construire des dispensaires dans les missions que des églises.  Rapidement, il s'est aperçu que les distances énormes entre les habitants du bush entre eux et avec Alice Springs nécessitait d'employer des moyens adéquate.  C'était le début de l'aviation et la radio autonome alimentée par un pédalier venait d'être inventée. Il fournit les grandes exploitations, les postes de police, ... de radio à pédales et depuis 1928 jusqu'à nos jours les médecins volants interviennent gratuitement sur simple appel. Tous les ans des milliers d'australiens ont la vie sauve grâce à eux.

Et qui dit radio à pédales dit aussi School on the air. Au début je croyais qu'il s'agissait d'une école d'aviation,  mais non il s'agit de l'Ecole des ondes. Depuis 1951, l'école des ondes fait l'école à distance à des centaines d'enfants du bush. Depuis 2005, la radio a été remplacée par les vidéo classes via internet. De 4 à 14 ans, 118 enfants sont cette année inscrits à l'école des ondes d'Alice Springs. Les plus éloignés le sont de 1008 km. Il y a maintenant des écoles des ondes sur l'ensemble du territoire australien car comme pour les médecins volants, les autres États ont rapidement adopté ces organisations permettant de rompre l'isolement de très nombreuses familles de l'outback.

Le face à face en classe virtuelle est chaque jour de 2 séquences de 30 mn et le reste de l'apprentissage se fait avec des kits par correspondance ou des exercices via internet. Les élèves se regroupent à Alice Springs 4 fois dans l'année. Apprendre à côtoyer d'autres enfants est en effet un axe majeur de la philosophie de ces écoles.

Les classes en vidéo conférences ont permis de développer l'apprentissage des arts plastiques et d'introduire des cours de gym.
Lors des regroupements trimestriels, les enfants apportent leurs réalisations témoins de leur lieu de vie. Ci dessous, un des enfants de la station d'élevage de Amma roo qui est si grande (300 km sur 200 km) que le papa se déplace en hélicoptère sur le domaine.


Ci dessous, des réalisations très "anglaises" genre patchwork racontant sa vie de famille. La première des trois tapisseries à été faite par la première élève en 1951.  Cette petite fille est aujourd'hui la grand mère d'une des élèves inscrites en 2014 : 3 générations de School on the air dans cette famille !


Lire la brochure School on the air