Zipa, zipaquira

Bogotá
30 nov et 1er déc


Tout le monde nous l'avait recommandé alors nous sommes allées à Zipaquira.
Là bas se trouve une curiosité architecturale unique au monde où quasi unique car il n'y en a que deux autres qui existent et c'est en Pologne. Et en fait rien d'étonnant à ce que les deux autres soient en Pologne car comme la Colombie, la Pologne est un pays de mines, de mineurs et de mine de sel.

Ce que nous sommes allées découvrir c'est une cathédrale énorme complètement creusée dans une mine de sel.

Dans les mines de n'importe quoi, les mineurs ont l'habitude de creuser un autel voir une petite chapelle pour prier et demander la protection de dieu (sauf en Bolivie où les mineurs préfèrent creuser un autel pour soudoyer le diable en lui offrant de la coca et des cigarettes afin qu'il les épargne... peut être plus pragmatique). Donc rien d'étonnant à l'idée de creuser une cathédrale dans le sel...mais en revanche une oeuvre de cette dimension,  ça c'est époustouflant. ..

On commence par s'enfoncer dans la montagne puis de part et d'autre d'un grand tunnel s'ouvrent comme des chapelles comptant une croix sculptée dans le sel mais jamais de la même façon car chaque chapelle correspond à une station du chemin de croix.

Puis on débouche dans une cathédrale immense dont chaque grain de sel brille. C'est très impressionnant mème si je dois l'avouer les photos ne montrent pas le gigantisme. Les travaux ne sont pas encore terminés car d'autres chapelles attenantes sont prévues mais pas encore réalisées.

Cette visite terminée nous avons pu tester un restaurant d'hacienda (nombreuses dans cette region) où Fab s'est régalée de viande extra tendre et moelleuse cuite au feu de bois. Pour ma part j'ai testé la morue fraiche également grillée au feu de bois. Excellentissime.

Zipaquira étant à une quarantaine de kilomètres de Bogotá nous avons circulé avec les bus way puis les cars intervilles. ..bien efficaces même si leur signalétique est un peu olé olé. ..mais nous avons quand même réussi à rentrer à bon port.

Enfin, dernière journée à Bogotá sous des trombes d'eau, les rues se transformant en ríos toute la journée. Vers 17h nous avons enfin pu sortir et en avons profité pour aller voir une exposition sur le projet urbain de Bogotá à l'horizon 2038. La ville fêtera ses 500 ans à cette date et comme toute ville moderne a pour projet un développement écologique,  social et culturel qui nous a bien étonné en comparaison d'autres capitales sud américaines que nous avons pu visiter.

Nous avons bien aimé Bogotá, n'avons à aucun moment ressenti d'insécurité  (en même temps nous ne sommes pas allées dans les quartiers sensibles). Malgré le temps bien "frio" nous avons été chaleureusement accueillis par Iris et Larry et c'était chouette.

Demain, direction Leticia pour s'immerger quelques jours en Amazonie. ..

Et pour finir, voici quelques petites photos de bizarreries vues ces jours ci ;-)

Des sculptures en matériaux recyclés parsèment les toits ou balcons, de nombreux policiers avec des chiens anti drogue, des séances de maquillage acrobatiques par les Bogotánas dans les bus

Une joueur de harpe comme on verrait un guitariste, des vitrines de vente d'articles à base de coca, une multitude d'agents de propreté, dans certaines rues des boutiques où on n'entre pas...juste une ouverture dans la grille par laquelle on passe les articles de la vente

Un coffre fort à gauche qui pendant 100 ans a conservé des objets que les habitants de Bogotá voulaient transmettre aux générations futures. Ouvert en 2016, il y a maintenant un nouveau coffre qui a été de nouveau refermé pour 100 ans... ça me rappelle le grand inventaire à Nantes...