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Bogotá
29 novembre

La vue dont on bénéficie depuis notre hébergement laisse à penser que Bogotá est une grande de ville en surface. Or, la ville étant surplombée d'une "Notre dame de la garde" colombienne nous avons décidé de monter sur ce Cerró Monserrate histoire d'aller voir ça de plus haut on s'élève à 3152 m quand même. Au choix pour accéder à l'église : 1500 marches ou un funiculaire ou un téléphérique. .. OK ce sera donc funiculaire à l'aller et téléphérique au retour.

Une fois là haut on découvre en effet une plaine de 33 km sur 16 km complètement occupée par la ville et ses banlieues... 9 millions d'habitants à héberger.
Sur le  Cerró Monserrate c'était  le grand tralala des installations de Noël et c'était bien dommage car le lieu très verdoyant et paysagé se métamorphose en petit parc d'attractions bien kitch. .. même les stations du chemin de croix n'échappent pas au déferlement de guirlandes.

Si la partie nord de la ville mixte toutes sortes d'habitats et de niveaux de vie, les zones sud restent celles des quartiers encore gangrènés par la drogue, la délinquance dans un contexte de grande pauvreté.  Sur les flancs de la montagne, contrairement à la Réunion ou plus on montait dans "les hauts" plus les maisons étaient chères car plus au frais, ici plus on monte plus il fait froid et plus se développe les favellas. ..

Enfin, on y a trouvé également des marchands de souvenirs où se côtoient des Vierges et croix de Jesús et des tshirts de Pablo Escobar et des poches de feuilles de coca et autres dérivés légaux à boire ou à manger !

Une fois revenues sur le plat du centre ville nous sommes allées à la découverte du Musée Botero. C'est un lieu charmant avec une collection très variée du célèbre artiste colombien né à  Medellín il y a  85 ans.

C'était vraiment un agréable moment que nous avons poursuivi en découvrant une église devenue le musée Santa Clara d'une splendeur extraordinaire. ..

C'était l'heure de rentrer et en passant devant le palais présidentiel nous en avons profité pour demander à quoi servait le sac à dos blanc que porte les gardiens devant les grilles. C'est un sac, aujourd'hui vide,  qui représente le paquetage de campagne que portaient les soldats de l'armée colombienne.

Demain on vous présente une cathédrale comme il n'en existe que 3 au monde et plein de petites choses de tous les jours glanées dans les rues de Bogotá ;-)