vendredi 28 février 2014

Carnaval "Rourouille"

En arrivant à Maimara nous avons vite compris que le soir même il y aurait carnaval au village. Aussitôt les bagages déposés nous voilà sur la place principale (et seule place) à attendre le grand événement.

 Après de très longues minutes d'attente et d'observation nous comprenons que ce soir il sera question à un moment ou un autre de talc.
Puis voici que le speaker annonce le démarrage du défilé !
Quelques notes de musique sur un air d'origine inconnue et voilà que 5 énergumènes sautant arrivent tout de rose scintillant suivi de 5 jeunes filles tout aussi pailletées.
A suivre ce sont les miss locales qui tentent quelques pas de "samba" (?) avant de nous annoncer qu'elles allaient représenter la region au concours de miss Argentine. Puis longue attente, très longue attente pendant laquelle le speaker nous indiquait que le groupe de la ville voisine Jujuy devait bientôt arriver. Jujuy se prononçant Rourouille et le mot étant prononcé toutes les 15 secondes l'effet fou rire était garanti !

Enfin Rourouille arriva et on a tout de suite compris que le niveau du défilé s'élevait! Le défilé de ces clones de Mangas terminé la tradition reprit le dessus et une troupe de "fous" déferla parmi la foule. Fous sur lesquels il fallait jeter des sachets de talc qui explosaient"arrosant" tout le monde.

Voici pour vous, en exclusivité mondiale
Le Carnaval de Maimara  / "Rourouille"





jeudi 27 février 2014

Salta l'enthousiasmante (2)

22 et 23 février

Nous sommes parties pour 2 jours à la découverte du nord de Salta, la région qui remonte à la frontière bolivienne.

Emma s'est fait une nouvelle copine !


Là encore de kilomètre en kilomètre les paysages se succèdent sans se ressembler, les contrastes sont étonnants.




A midi nous arrêtons dans un petit marché de village, les humitas et tamales cuisinés par la dame au chapeau sont délicieux ! Des cuisinières du village arrivent alors que nous partions pour faire des démonstrations culinaires ... pensée pour Martine 😊




Puis nous franchissons le tropique du Capricorne et remontons jusqu'à un village indien très touristique et où les gens sont très désagréables : ceci expliquant peut être cela ...






Le soir en revanche nous prenons un hébergement dans un tout petit village Maimara où les gens sont adorables et où le soir même il y a carnaval... Comme cela valait son pesant de cacahuètes on consacrera un post à ce carnaval dans les prochains jours.



Le lendemain c'est reparti pour le pays des merveilles : au programme une palette de peintre, un col de 4000 m sans mal au crâne et sans coca, des lamas sauvages, des salines éblouissantes et un super piknik au milieu du lit d'une rivière à manger du pain et du fromage de chèvre juste pressé de la veille...











et c'est l'heure de rentrer






mercredi 26 février 2014

La page de Fab - 02 - La poste

Ce matin expédition "La poste" pour renvoyer en France le surplus de connectiques et prises en tout genre que nous avions amenés en trop : 1,8 kg tout de même, de quoi alléger nos bagages !

1er choc en arrivant, la longueur de la file d'attente !

Après avoir attendu sagement, 1ère étape, acheter la boite. Une fois celle-ci achetée et payée le monsieur m'indique qu'il faut que je mette tout dans la boite et que j'aille à la douane.


Je remplis donc conscienceusement ma boite en enveloppant chaque connectique dans du papier journal pour que ça ne bringuebale pas trop et en remplissant avec ma plus belle écriture les zones remplissables sur la boite, puis je vais à la douane.

Là je fais de nouveau la queue mais très vite tout le monde me passe devant sous prétexte qu'ils viennent retirer des colis. Une gentille dame (GD) me prend en pitié et fait la loi pour moi et elle au moins me parle lentement.

Enfin mon tour arrive et là, stupeur et tremblements ! L'assistante du douanier me parle tellement vite que je ne comprends rien de rien. J'ai beau lui demander de parler doucement rien n'y fait. De nouveau la GD vole à mon secours et m'explique que je dois aller acheter du papier kraft au Kiosque à côté pour emballer ma belle boite. Elle garde mon paquet pendant que j'y vais et au retour nous attendons ensemble que le douanier examine le paquet.




Quand monsieur est décidé il prend avec ses grosses mains tous mes petits paquets et défait tout. Là je ronge mon frein pour ne pas hurler et je réponds tant bien que mal à ses questions sur le pourquoi du renvoi. Pendant ce temps la GD qui était partie faire ce pourquoi elle était là ne m'avait pas lâchée du coin de l'oeil et est revenue m'aider.

Une fois que le douanier eut fini de tout déballer il me renvoie dans un coin pour que je remette tout en place, et je me dis que je pourrais rajouter ce que je veux dans mon paquet sans problème, c'est bizarre comme façon de faire non ?

La GD m'aide à remballer, entourer la boite de papier kraft, et demande le scotch. Mais pas question de dépenser les deniers publics, il faut retourner au kiosque et acheter un rouleau de déménageur.



Retour à la poste, la GD m'a gardé ma place. Nous scotchons, réécrivons toutes les adresses, et l'assistante me fait écrire plusieurs fois sur des tas de documents nom, numéro de passeport et description de ce qu'il y a dans la boite. Elle utilise du papier carbonne ce qui me fait sourire mais très vite j'ai des sueurs froides car j'ai oublié mon passeport et je me dis que s' iIs me le demandent c'est retour à la case départ. Heureusement jai en memoire mon numero de passeport donc je le note et cela suffit, aucune vérification. N'importe qui peut envoyer n'importe quoi au nom de n'importe qui !

Ensuite elle prend mon paquet, l'emporte à côté et me fait signe d'y aller aussi. A coté il y a environ 10 agents de la poste derrière le guichet et chacun à son tour touche, pour des raisons qui me resteront obscures, mon paquet. Enfin au bout d'1/4 d'heure d'attente une des personnes pèse mon paquety appose timbres et tampons et me demande de payer. Je paye et me souviens avoir besoin de timbres pour cartes postales alors je lui en demande et elle me dit qu' il faut aller à un autre guichet et refaire la queue... Tant pis, je jette l'éponge, et une heure et demie après mon entrée dans ces Correos je repars sous la pluie. Je suis quitte pour y revenir cet après midi ...

mardi 25 février 2014

Salta l'enthousiasmante (1)

19 au 21 février
Nous avons quitté Iguazú en car Flechabus (beaucoup moins bien que Cruzero del norte qui nous avait servi whisky et champagne !) pour 25 heures de trajet vers Salta au nord ouest de l'Argentine (très proche du Chili et de la Bolivie).


Nous n'avions pas dans notre programmation initiale pensé rester beaucoup de jours mais une fois sur place on s'aperçoit qu'il faudra bien rester sur Salta jusqu'au 26 au moins...

Pendant le voyage vers Salta nous avons fait la connaissance de Fanny, une jeune femme basque avec qui nous avons immédiatement sympathisé.


Elle aussi voulait visiter la région, donc nous avons convenu de partager avec elle la location d'une voiture pour sillonner pendant 4 jours autour de Salta : 2 jours pour le sud et 2 jours pour le nord.

Voici un premier article pour Salta sud, le prochain évoquera donc ??? ...Salta nord bien entendu ! Je vois qu'il y en a qui suivent ;-)

Valles Calchaquies
Nous avions décidé de partir tout d'abord vers le sud et la ville de Cafayate et remonter le second jour par l'ouest via Cachi.Mais en discutant avec la responsable de l'auberge de jeunesse nous avons compris que le festival annuel de musique folklorique de Cafayate démarrait le soir même pour 4 jours et que nous ne trouverions donc aucun logement pour le soir. En effet après plusieurs appels, tout était complet. Nous sommes donc parties par l'ouest via Cachi et Molinos pour nous arrêter le soir à Angastaco. Très franchement, festival ou non, c'est vraiment l'option idéale donc avis aux futurs voyageurs vers cette région qui liront ce post.

Salta > Cachi > Angastaco
Cette journée fut sublime. La première partie du trajet traverse des paysages très verdoyants, avec des cactus comme on en voit dans les dessins animés !




Puis arrive Cachi adorable village (où nous déjeunons avec des hollandaises que nous retrouvons par hasard pour la 3eme fois en 2 jours) et le début d'une piste de près de 200 km. Un tronçon de la mythique "ruta 40" qui traverse toute l'Argentine du nord au sud sur la trace se l'ancienne grande route commerciale des Incas.
Et là cela ressemble à un désert de la mort très impressionnant aux multiples jeux de roches. Le spectacle est grandiose...





Un peu avant Angastaco, nous avons pris une chambre à la Finca de Carmen, une superbe ferme rénovée par la propriétaire (depuis 4 générations). Un oasis de zenitude au milieu de ce désert de cailloux à 30 euros la nuit petit déjeuner inclus. ..du jamais vu pour la qualité de la prestation.
La ferme élève des lamas, des cochons noirs...





Angastaco > Cafayate > Salta
Le lendemain nous sommes reparties sur la piste pour finalement arriver à Cafayate en début d'après midi. Déception : le festival n'est pas dans la rue mais enfermé dans une sorte de stade, avec des spectacles qui commencent à 21h.  En revanche, dans la rue, le spectacle des pochtronnés,  lui, commence dès 16h ;-)
Cependant nous passons un agréable moment avec des artisans indiens. Quelle frustration de ne pouvoir rien acheter !




Nous repartons donc plus rapidement que prévu et remontons vers Salta en traversant cette fois ci des paysages dignes des parcs américains de Arches ou Bryce canyon...Encore une fois grandiose !






Vraiment s'il n'y a que 2 jours à passer à Salta il faut vraiment faire ce "circuit"
De plus la population est vraiment adorable, ce qui ne sera pas toujours le cas au nord de Salta : -c

A suivre...




dimanche 23 février 2014

C'est pas le tout : quand est-ce qu'on mange et boit ?

Depuis notre arrivée on vous raconte tout ce qu'on visite mais peut être voulez également savoir à quoi ressemble notre quotidien ?
Comme vous en parlera Fabienne nous avons un budget à respecter donc des choix à faire qui ne sont pas ceux qu'on peut prendre lors de 15 jours de vacances ordinaires.

Pour déjeuner c'est assez facile car les argentins mangent beaucoup d'empanadas (chaussons de pâte brisée farcis de poulet ou jambon/fromage ou espinards), de tortillas et on peut facilement  déjeuner pour 1,5 euros par personne surtout en s'enfonçant dans les terres où on peut manger des humitas et des talames qui sont de vraies petites merveilles.




Nous avons également tenté les parillas (grillades) dans le delta du Tigre


mais les portions sont toujours hallucinantes et la viande assez grasse, nous ne renouvelerons pas tout de suite sans compter qu'il y a très peu de légumes proposés en accompagnement.

Pour les desserts il y a une nette évidence de gourmandise des argentins. Les pâtisseries regorgent d'énormes gâteaux pleins de crème,  meringue et autre chantilly !



Où cela se gâte c'est quand on veut boire (café,  bière,  coca...) car c'est assez cher. Depuis que nous sommes arrivées nous sommes quand même allées dans la plus vieille brasserie de Buenos aires, un equivalent architectural de La Cigale à Nantes..



Super grillade de boeuf argentin bien entendu, vin argentin pour Fabienne et Fernet Cola pour moi et Emma


Hormis les visites, une de nos principales occupations est de préparer l'étape suivante : tout d'abord choisir la destination, voir comment on va s'y rendre au moindre coût (et là parfois les combinaisons de transports influencent le choix des destinations secondaires) et réserver un hébergement.  Actuellement nous jouons avec les cars long courrier (18h à 25h en moyenne) et les auberges de jeunesse qui ne proposent pas que des dortoirs, qui sont très sympa, permettent de rencontrer d'autres personnes, de se faire à manger et ont l'avantage d'être à moins de 40 voire 30 euros la nuit.

Enfin, la journée consiste également
à dire 10 mots nouveaux par ci par là en espagnol (et ma foi le nouveau vocabulaire se retient bien mieux qu'à Nantes !)
à s'étonner des pratiques locales comme
- le fait que la littérature de quai de gare est loin d'être à l'eau de rose


- le fait que les poubelles domestiques me semblent pas exister, les petits sacs poubelle sont déposés dans des cagettes surélevées devant chaque maison.


On n'a vu des poubelles uniquement dans les parcs nationaux avec tri sélectif mais nulle part ailleurs.
- le fait que les argentins se balladent partout avec une grosse bouteille thermo pleine d'eau chaude pour arroser un gros tas d'herbes qu'ils ont dans une tasse spéciale . La boisson se llama le maté et ils en boivent des litres. On n'a pas encore osé en boire car il paraît que c'est assez amer et âpre. On verra quand nos estomacs seront aguerris :-)
- le fait qu'ici on mange du steak pané comme une escalope milanaise
...

En ce moment nous sommes dans la région de Salta et les deux prochains articles vous permettront d'approcher la cordillère des andes comme si vous y étiez et de faire la connaissance de Fanny ! Hasta luego !


mercredi 19 février 2014

Chutes, falls..cataratas !

Ça commence tranquille et ça finit "..." ???  A vous de voir !
Soyez patients car peut être un petit peu long à télécharger et soyez indulgent car montage pas facile à faire dans un autocar sur route qui tourne ;-)


dimanche 16 février 2014

A pieds oui mais aussi à rail, à roues...

On ne peut pas être ici sans vous parler des moyens de transports.

A Buenos Aires il y a un métro depuis 100 ans et une vieille rame d'époque circule toujours mais nous n'avons pas réussi à la choper. Pourtant quand j'avais regardé «Echappées belles>> sur France 5 cela paraissait couler de source de la prendre ! Comme quoi ces émissions ne sont pas aussi spontanées qu'elles en donnent l'air ;-)


Toutes les lignes rayonnent vers un secteur concentré autour de la Plaza de Mayo ce qui signifie que l'on doit prendre assez souvent le bus ou bien ses pieds pour relier les lignes entre elles. Un truc très bizarre c'est qu'une même station ne porte pas le même nom selon la ligne où on se trouve. C'est assez troublant ... ainsi sur la ligne C on peut descendre à la station Lima pour prendre la ligne A en correspondance mais au retour si on veut faire le chemin inverse il faudra prendre sur la ligne A la correspondance à la station <<av de Mayo». C'est la même que «Lima>> mais c'est son petit nom sur le ligne A. Un coup à prendre !


Les bus sont très nombreux mais il n'y a pas de carte des bus aux arrêts ni le schéma de la ligne quand on est enfin dans le bus donc on ne sait jamais où on en est exactement. Il  y a un Guidia à acheter dans les kiosques à journaux qui permet de repérer toutes les lignes de toutes les compagnies privées ou publiques. Honnêtement ce n'est pas très facile et on n'a pas testé des combinaisons de lignes. Une fois dans le bus on ne peut payer qu'avec des pièces. Quand on sait qu'avoir des pièces c'est comme avoir le St Gral ! On ne sait jamais à l'avance combien ça coûte c'est le chauffeur qui donne le prix selon la destination qu'on vise. Enfin même quand notre destination est sensée être le terminus de la ligne ne pensez pas avoir le temps de descendre votre sac bien tranquillement : c'est le terminus mais il dessert encore 2 arrêts après et repart sur les chapeaux de roues ! Vous avez dit bizarre ? :.)


Il y a aussi le train. Nous l'avons pris pour aller à 35 km au nord de Buenos Aires. Il traverse toute la grande banlieue à environ 30 km à l'heure et s'arrête toutes les 5 minutes. A chaque arrêt montent et descendent des vendeurs de babioles chacun ayant une spécialité : des chaussettes de sport, des barrettes à cheveux, des loupes format cartes bancaires, des tablettes de chocolat Milka  (très important la marque Milka), des crayons de couleurs, des paquets de mouchoirs en papier, des gâteaux maison...


Puis il y a les taxis et les remises. Ces derniers sont comme des taxis qu'on appelle au téléphone si j'ai bien compris, on ne les hèle pas dans la rue.



Enfin, le top du Top : les cars "longs courriers". La gare routiere de Buenos aires est plus grande que l'aéroport de Nantes. Une centaine de quais d'embarquement ! Dans ces cars, on y est mieux  installées que dans des busines classes de chez Iberia. Il y a une gentille hôtesse de terre qui prend soin de nous tout au long du voyage. Ce n'est pas cher (le prix d'une nuit dans un dortoir dune auberge de jeunesse) on y mange, boit et dort. Un peu long certes mais cela permet de voir le paysage et on economise une nuit d'hébergement.



Au final un panel de transports assez fluides, vraiment très peu chers (75 centimes d'euros pour notre escapade en train. Pour comparer un café coûte 1,5 euro)...et tout plein d'Argentins très serviables pour vous aider à vous repérer dans ces fonctionnements parfois curieux.