La page de Fab - 16 - Chronique d'une journée ordinaire

Lorsque nous sommes rentrées en France vous nous avez dit, pour la plupart d'entre vous, que vous aimiez, dans nos posts, quand on parlait de nous et de ce qu'on ressentait, et encore plus si on a des petites galères à raconter...
Mais bon, de ce côté-là, malheureusement pour vous et heureusement pour nous, nous n'en avons pas (et j'écris ça en touchant du bois).
Du coup, pour vous parler de nous, j'ai choisi de vous raconter le déroulement d'une de nos journées. Alors accrochez-vous pour ne pas vous endormir.... surtout s'il est tard.

Tous les matins nous mettons notre réveil à sonner à 8 heures (et oui, nous dormons beaucoup. Alors que quand nous travaillions nous ne  dormions pas plus de 5/6 heures par nuit ici nous dormons facilement 8 à 10 heures).
En général je me lève en premier je m'habille et prépare le petit-déjeuner. Isa le prend au lit (cela fait 23 ans que je le lui sers en we et vacances dès que possible, c'est pas d'l'amour ça ? sauf quelquefois où c'est l'inverse, j'admets).
Pour ma part je le prends  en dehors de Francine et ce matin j'ai eu le bonheur de voir sur notre emplacement un petit walabi cassant la croûte d'1 pomme de terre, pas dérangé du tout par ma compagnie.... c'était très chouette.

Une fois le petit-déjeuner fini, pendant qu'Isa vaque à ses abluttions  et range l'intérieur du van moi je commence à ranger le campement et elle m'aide quand elle est prête.
Il y a de la routine maintenant et nous avons inventé un mot pour nous souvenir de tout ce que nous devions faire : le "gefet" :
fermer le Gaz
remplir le réservoir d'Eau
bloquer le Frigidaire (pour que tout ne s'évaille pas dans Francine... du vécu)
débrancher l' Electricité (pour ne pas arracher les prises du camping... du vécu encore)
bloquer les Tiroirs (c'est comme pour le frigidaire, du vécu toujours...).

Quand tout est fait, en général, nous partons vers 10 heures (et là, à ce stade de mon récit, vous baillez).

En ce moment nous sommes sur une voie de 3000 Kms à faire pour rejoindre Adélaïde depuis Darwin. En premier, une fois en route,  Isa regarde ce qu'il y a à voir sur la portion que nous pensons faire.

Aujourd'hui normalement, d'après les guides, nous devrions voir une panthère rose (?!) et un pub historique.

Nous avançons donc tranquillement, moi tenant mon volant à deux mains quand nous croisons les "roadtrains" qui filent à vive allure et nous déportent sacrément.

Pour passer le temps nous pouvons compter les kangourous et les bovins morts (on vous a évité la photo des bovins),

admirer les termitières déguisées, et il y en  a pas mal sur cette route (on aurait bien aimé en déguiser une mais on n'a pas assez de vêtements...).

Notre journée s'est passée comme prévue,

le pub était sympa et comme il était midi nous avons décidé d'y déjeuner d'un Beef Schinitzel Burger (c'est à dire d'un burger au boeuf pané).

Nous ne nous ennuyons pas sur la route car nous avons une activité qui peut se faire à deux tout en conduisant. Qu'elle est-elle ? Une carte du centre rouge au gagnant ou à la gagnante
(là, à ce stade, vous devez commencer à piquer du nez).

Nous  stoppons la route vers 16h30 après être passées si besoin au supermarket. Nous réinstallons le campement. Nous remplissons d'eau les bouteilles que nous avons éclusées car ici il fait de 32 à 37° et on essaye de penser à boire beaucoup.

Pour mon plus grand plaisir il y a des piscines dans tous les campings commerciaux. J'essaye donc de faire des longueurs les jours où nous y sommes car avec tout ça on ne se bouge pas autant qu'avant depuis 1 mois...

Pendant ce temps Isa trie ses photos de la journée, écrit ses post, je la rejoints. Puis douche, si coin douche il y a, puis dîner (là c'est un scoop que je vous livre, je cuisine beaucoup depuis que nous sommes ici... dingue non ?).

Ensuite c'est soirée lecture ou scrabble ou "6 qui prend" puis c'est extinction des feux. car, la nuit tombée on n'a plus le droit de circuler.
(et là avant la fin ,vous vous êtes endormis, normal !).

N'empêche, quoi qu'on fasse et où qu'on aille c'est toujours une bonne journée que l'on passe ensemble et ça, ça ne sera jamais ordinaire.