Fitzroy crossing, Halls creek, Bungles Bungles, Lac Argyle, du 22 au 30 août
Nous voici donc arrivées au Park de Purnululu pour découvrir les Bungles Bungles 30 ans après leur découverte.
Ça c'est un truc qui m'étonne car, souvent, les guides, les panneaux d'information vous précisent que tel ou tel lieu à été découvert il y a seulement 30 ans ou 25 ans, or je me demande comment, même si le pays est très grand, on n'aurait pas remarqué par exemple ces Bungles Bungles avant 1984 ! Avec tous les avions et autres helicopteres qui survolent ce territoire...Bref, ces merveilles sont donc connues depuis peu, seule une piste bien dumpy celle là et passant quelques gués de rivières un peu beaucoup défoncés, accède aux différents points d'intérêt. Nous avons donc été obligées de nous associer à un groupe d'australiens du troisième âge, charmants au demeurant, pour accéder à l'intérieur du park. Pas grand monde à l'explorer, si on a croisé 50 personnes dans les différentes randonnées sur la journée c'est bien le maximum.
Ces Bungles sont des dômes de grès à rayures noires et rouges/orange, alignés en de longues perspectives et formant également des canyons vertigineux et magnifiques.
En période humide ce sont d'énormes torrents qui dévalent ces canyons, se jetant en immense cascade dans ce qu'on appelle en saison sèche la cathédrale
puis dévalant le canyon pour déboucher en gros torrent sur un large lit.
En saison sèche ce lit de rivière est très impressionnant.
Un peu plus au nord dans le parc, une faille à la végétation plus luxuriante laisse entrevoir 2 grosses roches coincées entre les 2 parois et tout alentours des parois bien curieuses.
Je ne sais pas si les photos arriveront à vous faire percevoir comment c'était extra, nous on étaient ravies de notre séjour dans ce parc. Le soir au coin d'un grand feu c'était "festin" : la soupe dont raffolent les australiens et qu'ils mangent avec du pain beurre (on avait déjà constaté cette pratique "aussie" aux fidji) et un ragout d'on ne sait toujours pas de quoi c'était mais très bon :-)
Dans cette région, beaucoup de flore et faune inconnues de chez nous.
En premier lieu c'est la terre des baobabs. J'ai été très surprise d'en voir la première fois car je croyais que c'était un arbre africain, mais non ici il y en a plein aussi. Au début, un baobab c'est fluet, puis ça grandit en prenant du bidon, en allongeant des branches dans tous les sens...je les adore, on dirait qu'ils racontent des histoires.
Il y en a un près de Fitzroy crossing qui est si gros qu'il servait au siècle dernier de geôle pour une nuit quand la police transférait un prisonnier de Kununarra à Broome.
Dans le genre flore bizarre, il y a en ce moment plein d'arbres en fleurs jaunes, produisant ce que je croyais être des genres de citrons verts mais qui au final sèchent et quand la bogue s'ouvre on trouve... que trouve-t on à votre avis ?
Un truc qui va plutôt parler aux anciens car je crois qu'on en n'utilise plus aujourd'hui. Allez, une carte postale à celui ou celle qui trouve.
Sinon, il y a également dans ce parc et dans toute cette région des trucs de ce genre
Quoi t'est ce à votre avis ? Une spécialité australienne du petit déjeuner à gagner pour celui ou celle qui trouve ;-)
A propos du dernier jeu (100 et 100 000) nous avons finalement envoyé à SebO qui avait trouvé les 100 000 kilomètres, à André qui avait trouvé les 100 articles du blog et à Birdile qui avait su synthétiser les deux précédentes bonnes info, des clichés en exclusivité, de gros kangourous sauvages, vivants et sautillants, pris en photo par nous même dans la nature et comportant même une petite scène porno qu'aucun des trois ne semble avoir remarqué d'ailleurs !
Quittant les Bungles Bungles, nous sommes remontées vers le nord, Kununurra et Whydam pour nous engager sur les 30 premiers kilomètres de la célèbre Gibbs river road qui traverse d'est en ouest le Kimberley mais n'est accessible qu'aux 4x4. Petite photo clin d'oeil pour nos Marquises qui, il y a 3 ans (?) l'avaient "faite" avec leur Francine 4x4 surnommée Granmother.
Nous avons tenté pour notre part d'aller jusqu'à la Emma gorge et El Questro par une route praticable. Mais, pas de chance, car dans cette immensité de sécheresse depuis 15 jours, le seul endroit où une rivière avait un peu d'eau c'était là même où nous voulions aller. Un charmant ranger nous a fortement déconseillé de nous engager, demi tour donc et direction le lac Argyle.
C'est un lac artificiel provoqué par un barrage sur la Ord river permettant d'alimenter tout un système d'irrigation de la région et ainsi de produire fruits et légumes. Le lac est très très beau au soleil couchant et pas mal non plus en journée.
On ne peut pas en faire le tour mais seulement y naviguer ou le survoler en hélicoptère et toujours à des prix exorbitants...nous l'admirerons donc de la rive ce qui était très sympa pendant 2 jours.
En se formant, le lac a noyé l'exploitation d'une famille d'irlandais installés en 1885, famille devenue célèbre par deux de ses descendantes écrivains. Ce sont ces dernières qui ont exigé que la maison de l'exploitation soit démontée et reconstruite avec le cimetiere familial sur les rives du nouveau lac pour en faire un musée souvenir de la vie de ses grands parents.
C'était sympa à voir même s'il est un peu rudimentaire mais cela donnait de l'humain à ces grands paysages.
Globalement, pour l'instant nous avons traqué le moindre musée permettant de retracer la vie des immigrants et celle des aborigènes mais ils sont rares et n'expliquent pas grand chose. Nous attendons Darwin pour satisfaire cette curiosité.
A propos des Aborigènes, nous sommes vraiment entrées en terre aborigène sur la dernière semaine. Ce sont les principaux habitants de Fitzroy, Halls Creek et des communautés à remonter vers Katherine. Pour l'instant nous n'avons pas vraiment pu approcher leur culture, histoire. Suivant les régions ils participent à la gestion des Park nationaux tant au niveau de la conservation de la faune et la flore qu'en activités touristiques. Il semblerait qu'un certain nombre soient guides de tours sûrement très intéressants mais là encore très chers (vous allez nous trouver radines à parler tout le temps d'argent mais c'est quand même très contraignant pour nous quand le moindre tour est à 200$...donc on réfléchi pour choisir le bon !). Tout un artisanat aborigène est mis en valeur dans des "galeries" locales mais poursuivies par notre poisse c'était toujours fermé quand nous passions. La population croisée dans les roadhouses stations services où petites villes est plutôt désoeuvrée et très imbibée et très "énervée". Il y a pourtant tout un tas d'interdiction de vente ou d'usage d'alcool mais bon, cela ne semble pas vraiment efficace. Il faut dire que du vendredi 16h au lundi 9h tout ferme rendant les week ends mortels sauf au bar de la station service.
Il était temps de quitter le Western Australia, région où nous étions depuis Perth, et d'entrer dans les Territoires du nord.
En changeant de région nous avons également changé d'heure en vieillissant d'un seul coup de 1h30. L'Australie utilise trois zones horaires décalées chacune de 1h30. Cela ne nous semble pas très pratique à première vue mais bon, c'est un coup à prendre. Nous nous décalerons de nouveau d'1h30 quand nous arriverons à Adélaïde et resterons à cet horaire jusqu'à notre départ de Sydney. Pour l'instant nous avons 7h30 d'avance sur la France.
Et en entrant dans les Territoires du nord nous avons fait connaissance des freshies autrement dit les crocodiles d'eau douce (plus petits et moins dangereux que les crocodiles d'eau salée que nous verrons dans quelques jours).
En installant nos pénates près d'une rivière à Timber Creek nous avons constaté que quelques crocodiles venaient toutes les fins d'après midi pour glaner quelques bouts de viande servis par la fille de la station service/restau.
Au dessus d'eux, un arbre couvert de... de quoi ? Une carte au gagnant de cette 3eme énigme !
dimanche 31 août 2014
vendredi 29 août 2014
Trop de bush tue le bush...mais heureusement il y a des joyaux !
Bon, alors...par quoi commencer ?
Peut être par un retour sur un commentaire laissé par Birdile, qui au début m'a surprise car elle semblait penser que nous nous ennuyons un peu. Mais au final, j'y ai bien réfléchi et il s'avère que ces 3 premières semaines australiennes et leurs 6000 km nous ont, il est vrai, semblés parfois bien longs pour finalement voir beaucoup de bush et pas grand chose d'autre.
Alors j'en entends d'ici qui vont me dire "et c'est pas fini ! Tu vas encore en avaler de la route et de la poussière !" ou bien " Quel toupet de se plaindre, je prendrais bien leur place moi qui rêve de l'Australie depuis que je suis môme....!"
Soyons claires, c'est super d'être là mais je crois que nous avons fait quelques petites erreurs d'organisation.
Si, en effet, on avait commencé notre tour du monde par ces 6000 km là, je pense que nous aurions tout trouvé super :
Super de rouler des heures et des heures à 80 km/h plutôt que 110 pour économiser l'essence (900$ d'économie sur les 3 mois) car quoi, on a le temps non ?
Super d'être seules au monde pendant des heures et des heures et quasi des jours si on excepte parfois le voisin dans sa caravane le soir quand on s'arrête et tous les 400 km le gars de la station, un peu bourru, pour mettre de l'essence,
Super de voir du bush à perte de vue sans le moindre cabanon, sans le moindre humain vivant à qui dire coucou de la main mais en ne comptant plus les kangourous écrasés et les vaches au ventre prêt à exploser depuis le temps qu'elles gisent par 35°, les boyaux sortant du trou de balle
Super de trouver autant de Park nationaux à la nature si préservée qu'il n'y a pour les traverser quasi pas de routes goudronnées, donc pas la possibilité pour notre pôv camper van d'y accéder comme on le voudrait, donc frustration ...
quoique ça, non, on ne l'aurait pas trouvé super et c'est notre deuxième erreur d'organisation.
Par économie, nous n'avons pas pris de campervan 4x4 en se disant que, si nécessaire, on s'inscrirait dans des tours à la journée. .. oui, mais à 200$ le tour d'une journée par personne nous allons largement dépenser au bout de quelques tours le sûrcoût de la location de 4x4.
Sans compter qu'il y a des coins où le visitor centre où il faut réserver est lui même à 30 km de piste, donc on ne peut y aller avec Francine, ou bien s'il est accessible et ouvert 7j/7j d'après les guides c'est seulement le lundi, mercredi et vendredi dans la réalité. .. c'est bête on est samedi matin :-((
Alors, on demande au seul humain qu'on rencontre, c'est à dire celle qui tient la station service, si le Tunnel Creek qu'on veut aller voir, c'est une vraie piste vraiment impossible sans 4x4 ou bien si c'est une route non goudronnée car là on pourrait tenter...une route non goudronnée c'est, nous disent-ils tous ces gens qui ne roulent qu'en 4x4, très faisable avec notre campervan, pas de risque de péter les amortisseurs, c'est juste un peu bumpy !
Ah oui mais non, les 4x4 ont tellement gravé la terre avec leurs super pneus, qu'on ne peut pas rouler à plus de 10km/h, donc les 60 km à faire ce n'est pas une heure quil va falloir compter mais une journée ... l'aller !
Est ce que par hasard il y aurait un loueur de voiture 4x4 dans les environs ? Oui, bien sûr : à Broome 400 km ou bien Kununurra 650 km.
OK, on fera la ballade lors de notre prochain tour du monde !
Donc, voilou, un peu la patate en berne en quittant Broome car nous avions encore quelques centaines de km à avaler dans un paysage inchangeant, sachant que, comme aime à le dire notre Sylvette nationale : trop de bush tue le bush qui de surcroît brûlait sans qu'on ne voit jamais aucun pompier.
Mais c'est alors, que l'Australie vous remet dans sa poche !
Car les grands moments de blues sont super récompensés par les quelques joyaux extraordinaires que ce continent démesuré parsème de ci, de là !
Yes, il faut les mériter.
Ainsi, entre Broome et Kununurra, sur la route qui remonte vers le nord de l'Australie,
après avoir loupé le Tunnel Creek ci dessus évoqué et la Géorgie gorge qui ne se visite pas quand on a raté l'heure du dernier bateau qui permet de la parcourir,
après avoir cherché pendant 2h une "muraille de chine" (excusez du peu) en quartz blanc (veine naturelle qui surgit sur 6 m de haut le long des cretes) annoncée dans tous les guides et qu'on finit, enfin, à découvrir qu'au retour de la route bien bumpy (car à l'aller la pancarte indiquant quil fallait tourner était tombée)
après avoir vu par hasard le village "fantôme" du premier village de la ruée vers l'or de cette région et son cimetière sans fantôme mais aux grilles rouillées qui grincent,
après tout cela donc, nous avons été époustrouillées par les Bungles Bungles !
Mais ça c'est ce que racontera le prochain article :-)
et en attendant, je vais me régaler d'un ciel qui a au moins trois fois plus d'étoiles qu'en Europe. ..à moins que absence d'humains oblige ce soit dû au fait qu' aucune lumière parasite ne pollue la visibilité de ces milliards d'étoiles. ;-)
Peut être par un retour sur un commentaire laissé par Birdile, qui au début m'a surprise car elle semblait penser que nous nous ennuyons un peu. Mais au final, j'y ai bien réfléchi et il s'avère que ces 3 premières semaines australiennes et leurs 6000 km nous ont, il est vrai, semblés parfois bien longs pour finalement voir beaucoup de bush et pas grand chose d'autre.
Alors j'en entends d'ici qui vont me dire "et c'est pas fini ! Tu vas encore en avaler de la route et de la poussière !" ou bien " Quel toupet de se plaindre, je prendrais bien leur place moi qui rêve de l'Australie depuis que je suis môme....!"
Soyons claires, c'est super d'être là mais je crois que nous avons fait quelques petites erreurs d'organisation.
Si, en effet, on avait commencé notre tour du monde par ces 6000 km là, je pense que nous aurions tout trouvé super :
Super de rouler des heures et des heures à 80 km/h plutôt que 110 pour économiser l'essence (900$ d'économie sur les 3 mois) car quoi, on a le temps non ?
Super d'être seules au monde pendant des heures et des heures et quasi des jours si on excepte parfois le voisin dans sa caravane le soir quand on s'arrête et tous les 400 km le gars de la station, un peu bourru, pour mettre de l'essence,
Super de voir du bush à perte de vue sans le moindre cabanon, sans le moindre humain vivant à qui dire coucou de la main mais en ne comptant plus les kangourous écrasés et les vaches au ventre prêt à exploser depuis le temps qu'elles gisent par 35°, les boyaux sortant du trou de balle
Super de trouver autant de Park nationaux à la nature si préservée qu'il n'y a pour les traverser quasi pas de routes goudronnées, donc pas la possibilité pour notre pôv camper van d'y accéder comme on le voudrait, donc frustration ...
quoique ça, non, on ne l'aurait pas trouvé super et c'est notre deuxième erreur d'organisation.
Par économie, nous n'avons pas pris de campervan 4x4 en se disant que, si nécessaire, on s'inscrirait dans des tours à la journée. .. oui, mais à 200$ le tour d'une journée par personne nous allons largement dépenser au bout de quelques tours le sûrcoût de la location de 4x4.
Sans compter qu'il y a des coins où le visitor centre où il faut réserver est lui même à 30 km de piste, donc on ne peut y aller avec Francine, ou bien s'il est accessible et ouvert 7j/7j d'après les guides c'est seulement le lundi, mercredi et vendredi dans la réalité. .. c'est bête on est samedi matin :-((
Alors, on demande au seul humain qu'on rencontre, c'est à dire celle qui tient la station service, si le Tunnel Creek qu'on veut aller voir, c'est une vraie piste vraiment impossible sans 4x4 ou bien si c'est une route non goudronnée car là on pourrait tenter...une route non goudronnée c'est, nous disent-ils tous ces gens qui ne roulent qu'en 4x4, très faisable avec notre campervan, pas de risque de péter les amortisseurs, c'est juste un peu bumpy !
Ah oui mais non, les 4x4 ont tellement gravé la terre avec leurs super pneus, qu'on ne peut pas rouler à plus de 10km/h, donc les 60 km à faire ce n'est pas une heure quil va falloir compter mais une journée ... l'aller !
Est ce que par hasard il y aurait un loueur de voiture 4x4 dans les environs ? Oui, bien sûr : à Broome 400 km ou bien Kununurra 650 km.
OK, on fera la ballade lors de notre prochain tour du monde !
Donc, voilou, un peu la patate en berne en quittant Broome car nous avions encore quelques centaines de km à avaler dans un paysage inchangeant, sachant que, comme aime à le dire notre Sylvette nationale : trop de bush tue le bush qui de surcroît brûlait sans qu'on ne voit jamais aucun pompier.
Mais c'est alors, que l'Australie vous remet dans sa poche !
Car les grands moments de blues sont super récompensés par les quelques joyaux extraordinaires que ce continent démesuré parsème de ci, de là !
Yes, il faut les mériter.
Ainsi, entre Broome et Kununurra, sur la route qui remonte vers le nord de l'Australie,
après avoir loupé le Tunnel Creek ci dessus évoqué et la Géorgie gorge qui ne se visite pas quand on a raté l'heure du dernier bateau qui permet de la parcourir,
après avoir cherché pendant 2h une "muraille de chine" (excusez du peu) en quartz blanc (veine naturelle qui surgit sur 6 m de haut le long des cretes) annoncée dans tous les guides et qu'on finit, enfin, à découvrir qu'au retour de la route bien bumpy (car à l'aller la pancarte indiquant quil fallait tourner était tombée)
après avoir vu par hasard le village "fantôme" du premier village de la ruée vers l'or de cette région et son cimetière sans fantôme mais aux grilles rouillées qui grincent,
après tout cela donc, nous avons été époustrouillées par les Bungles Bungles !
Mais ça c'est ce que racontera le prochain article :-)
et en attendant, je vais me régaler d'un ciel qui a au moins trois fois plus d'étoiles qu'en Europe. ..à moins que absence d'humains oblige ce soit dû au fait qu' aucune lumière parasite ne pollue la visibilité de ces milliards d'étoiles. ;-)
samedi 23 août 2014
Pochette surprises
De Karijini à Broome du 17 au 22 août
Toujours le même immense désert sur notre droite, nous voici remontant vers le nord en passant la ville minière de Port Hedland.
Juste un arrêt pour faire le plein de victuailles et nous faisons route vers Broome non sans avoir laissé passé un train d'une "500taine" de wagons ! Innimaginable ! On en avait vus des très très longs dans l'ouest américain mais là ça battait tous les records.
Broome est une presqu'île aux attraits non négligeables quand on vient de traverser des no man's lands depuis 15 jours
Tout d'abord il y a un peu d'animation tant dans le petit centre ville aux rues bordées de palmiers, qui date quand même des années 1900 et qui, excusez du peu, a sa "Herbert Street" (nom de notre maintenant célèbre commentateuse Mu),
Centre ville abritant également un très vieux cinéma de plein air toujours en activité mais dont les films programmés n'étaient pas hyper attractifs ;-(
Broome c'est aussi sa fameuse plage Cable beach très large et très longue où il n'y a pas de baigneurs mais un nombre impressionnant de pick up et autres 4x4, des bateaux amphibies et des dromadaires... pas banal !
Par ailleurs sur l'une des pointes de la presqu'île, là où le sable blanc fait place à des petites falaises rouges surmontées d'un phare (et surtout de la résidence du gardien de phare qui ma foi me conviendrait bien),
il a été retrouvé des empreintes fossiles de dinosaures !
Hormis les dinosaures le soleil couchant est tous les jours sublime !
Ah ! Je vous avais bien dit que Broome réservait des surprises :-)
L'une d'entre elles tient au fait que cette baie fournit des huîtres perlières dont les perles peuvent êtres vraiment énormes (jusqu'à 5 cm de diamètre) et surtout d'une variété de blancs tirant carrément sur du rose poudré, du bleu très pâle ou un très léger jaune citron. C'est donc l'activité perlière qui a permis le développement de la ville fin 19e début 20e. De nombreux immigrants chinois et japonais sont venus au début du siècle dernier exploiter les fonds huîtriers de ces baies, y laissant souvent leur vie.
Le cimetière japonais et le cimetière chinois (2 styles très différents) en attestent.
Donc qui dit huîtres dit qu'on peut peut-être en manger ? Eh bien oui ! Nouvelle surprise agréable. Les restaurants en proposant ne sont pas très nombreux (à priori seulement 3) donc nous choisissons celui du port. Voilà un bel endroit pour fêter nos 100 articles du blog et nos 100 000 kilomètres dans ce grand voyage ! Pas de gagnant 100% à notre jeu du post précédent, dommage ! Mais bravo aux deux plus approchant : Seb et André !
Une autre grande surprise de Broome réside dans le fait que nous avons, enfin, vu des baleines à bosse !
Parties en bateau au large, il a fallu être patientes mais au bout de 2 heures, quelques unes sont venues tourner autour du bateau, jouant les stars : et un coup je plonge et je te montre ma queue, un coup je te souffle de beaux jets d'eau, et un coup je fais une pirouette et longe ton bateau sur le dos te montrant mon joli ventre blanc !
Puis c'est maman baleine et fiston baleineau qui jouent un peu plus loin en jaillissant de l'eau et retombant dans des grands splash ou en sortant les ailerons hors de l'eau dressés vers le ciel. Bref un vrai bonheur !
Tiens, un espadon en prime !
Et, enfin, un soir, nous dinions près de notre camion quand des petits kangourous sont venus roder près des tables ...
OK, ils étaient petits mais... vivants ! Yesss !
Toujours le même immense désert sur notre droite, nous voici remontant vers le nord en passant la ville minière de Port Hedland.
Juste un arrêt pour faire le plein de victuailles et nous faisons route vers Broome non sans avoir laissé passé un train d'une "500taine" de wagons ! Innimaginable ! On en avait vus des très très longs dans l'ouest américain mais là ça battait tous les records.
Broome est une presqu'île aux attraits non négligeables quand on vient de traverser des no man's lands depuis 15 jours
Tout d'abord il y a un peu d'animation tant dans le petit centre ville aux rues bordées de palmiers, qui date quand même des années 1900 et qui, excusez du peu, a sa "Herbert Street" (nom de notre maintenant célèbre commentateuse Mu),
Centre ville abritant également un très vieux cinéma de plein air toujours en activité mais dont les films programmés n'étaient pas hyper attractifs ;-(
Broome c'est aussi sa fameuse plage Cable beach très large et très longue où il n'y a pas de baigneurs mais un nombre impressionnant de pick up et autres 4x4, des bateaux amphibies et des dromadaires... pas banal !
Par ailleurs sur l'une des pointes de la presqu'île, là où le sable blanc fait place à des petites falaises rouges surmontées d'un phare (et surtout de la résidence du gardien de phare qui ma foi me conviendrait bien),
il a été retrouvé des empreintes fossiles de dinosaures !
Hormis les dinosaures le soleil couchant est tous les jours sublime !
L'une d'entre elles tient au fait que cette baie fournit des huîtres perlières dont les perles peuvent êtres vraiment énormes (jusqu'à 5 cm de diamètre) et surtout d'une variété de blancs tirant carrément sur du rose poudré, du bleu très pâle ou un très léger jaune citron. C'est donc l'activité perlière qui a permis le développement de la ville fin 19e début 20e. De nombreux immigrants chinois et japonais sont venus au début du siècle dernier exploiter les fonds huîtriers de ces baies, y laissant souvent leur vie.
Le cimetière japonais et le cimetière chinois (2 styles très différents) en attestent.
Donc qui dit huîtres dit qu'on peut peut-être en manger ? Eh bien oui ! Nouvelle surprise agréable. Les restaurants en proposant ne sont pas très nombreux (à priori seulement 3) donc nous choisissons celui du port. Voilà un bel endroit pour fêter nos 100 articles du blog et nos 100 000 kilomètres dans ce grand voyage ! Pas de gagnant 100% à notre jeu du post précédent, dommage ! Mais bravo aux deux plus approchant : Seb et André !
Une autre grande surprise de Broome réside dans le fait que nous avons, enfin, vu des baleines à bosse !
Parties en bateau au large, il a fallu être patientes mais au bout de 2 heures, quelques unes sont venues tourner autour du bateau, jouant les stars : et un coup je plonge et je te montre ma queue, un coup je te souffle de beaux jets d'eau, et un coup je fais une pirouette et longe ton bateau sur le dos te montrant mon joli ventre blanc !
Puis c'est maman baleine et fiston baleineau qui jouent un peu plus loin en jaillissant de l'eau et retombant dans des grands splash ou en sortant les ailerons hors de l'eau dressés vers le ciel. Bref un vrai bonheur !
Tiens, un espadon en prime !
Et, enfin, un soir, nous dinions près de notre camion quand des petits kangourous sont venus roder près des tables ...
OK, ils étaient petits mais... vivants ! Yesss !
jeudi 21 août 2014
10, 100, 100 000...
19 août - Broome
Nous voici dans une jolie petite ville de bord de mer : Broome !
Petite est un peu péjoratif car il y a quand même 16 000 habitants.
Nous nous posons le long d'une immense plage blanche pour quelques jours car nous avons beaucoup de choses à voir et surtout à fêter !
En effet, nos 6 mois de voyage sont passés de 10 jours
et nous trinquons à nos 100 "bfuvjr" et nos 100 000 "mxudvf" !
Mais quoi-t-est-ce-donc ?
Un kangourou à qui trouvera la traduction de "bfuvjr" ET de "mxudvf" !!!
Nous voici dans une jolie petite ville de bord de mer : Broome !
Petite est un peu péjoratif car il y a quand même 16 000 habitants.
Nous nous posons le long d'une immense plage blanche pour quelques jours car nous avons beaucoup de choses à voir et surtout à fêter !
En effet, nos 6 mois de voyage sont passés de 10 jours
et nous trinquons à nos 100 "bfuvjr" et nos 100 000 "mxudvf" !
Mais quoi-t-est-ce-donc ?
Un kangourou à qui trouvera la traduction de "bfuvjr" ET de "mxudvf" !!!
mardi 19 août 2014
Du rouge qui tâche !
De Denham à Tom Price Karijini 12 au 17 août
Sur la route de Denham à Exmouth nous continuons de remonter la côte ouest de l'Australie. Toujours aussi peu d'humains au km2 ! Nous réalisons en lisant l'histoire du continent (ça occupe pendant les longues heures de route) que les premiers européens se sont installés en 1788 (100 ans après la découverte du continent par un hollandais mais sans qu'il en soit rien fait et 20 ans après que Cook ait pris possession des terres au nom de la couronne d'Angleterre) et ont commencé à développer leurs implantations. Principalement sur la côte Sud Est de Melbourne à Sydney puis Est mais sinon les 3/4 du pays sont encore aujourdhui quasi "vides" de civilisation occidentale mais pas vides d'humains puisque les Aborigènes sont là depuis des milliers d'années (-8000 av JC le boomerang était inventé). Pourtant, ce n'est qu'en 1967 que la citoyenneté leur est accordée et encore plus récemment, en1992, que l'Australie reconnaît dans sa loi la présence des Aborigènes avant la colonisation anglaise...et cela change tout en terme de propriété foncière.
Tout ça pour dire que la côte Ouest est toujours très sauvage et que les petites villes côtières ont pour certaines seulement 30 ou 50 ans dexistence et entre 2000 et 8000 habitants.
Reprenons donc notre chemin.
A 200 km au nord de Denham nous avons commencé par voir un paysage bien particulier, des sortes de coulées de roches.
Puis en nous approchant, c'est la découverte de falaises à 2 ou 3 niveaux que la mer déchaînée prend d'assaut.
C'est très impressionnant quand la mer recule de voir des cascades se jeter en mer !
Pour les baleines, elles sont là mais on les aperçoit à peine depuis la côte. Nous nous inscrivons pour une sortie en mer dès le lendemain de notre arrivée à Exmouth. Report de la sortie à la fin d'après midi pour cause de mer trop agitée. Du coup pas le temps d'entreprendre, en attendant, une visite du parc Cape range à 80 km. Puis sortie de nouveau annulée et reportée au lendemain midi ;-( qui sera encore annulée !
Il sera dit qu'on ne verra pas de baleines dans ce TDM !
Donc, 2 jours à Exmouth sans rien voir si ce n'est de jolies plages glacées donnant sur une barrière de corail fantastique (il faudra revenir en été), le phare, les installations basses fréquences de la base americano australienne et les oeillades d'un papy au dentier qui claque !
Sur la route de Denham à Exmouth nous continuons de remonter la côte ouest de l'Australie. Toujours aussi peu d'humains au km2 ! Nous réalisons en lisant l'histoire du continent (ça occupe pendant les longues heures de route) que les premiers européens se sont installés en 1788 (100 ans après la découverte du continent par un hollandais mais sans qu'il en soit rien fait et 20 ans après que Cook ait pris possession des terres au nom de la couronne d'Angleterre) et ont commencé à développer leurs implantations. Principalement sur la côte Sud Est de Melbourne à Sydney puis Est mais sinon les 3/4 du pays sont encore aujourdhui quasi "vides" de civilisation occidentale mais pas vides d'humains puisque les Aborigènes sont là depuis des milliers d'années (-8000 av JC le boomerang était inventé). Pourtant, ce n'est qu'en 1967 que la citoyenneté leur est accordée et encore plus récemment, en1992, que l'Australie reconnaît dans sa loi la présence des Aborigènes avant la colonisation anglaise...et cela change tout en terme de propriété foncière.
Tout ça pour dire que la côte Ouest est toujours très sauvage et que les petites villes côtières ont pour certaines seulement 30 ou 50 ans dexistence et entre 2000 et 8000 habitants.
Reprenons donc notre chemin.
A 200 km au nord de Denham nous avons commencé par voir un paysage bien particulier, des sortes de coulées de roches.
Puis en nous approchant, c'est la découverte de falaises à 2 ou 3 niveaux que la mer déchaînée prend d'assaut.
C'est très impressionnant quand la mer recule de voir des cascades se jeter en mer !
Mais la surprise devient encore plus grande quand on voit sur les plateaux intermédiaires des trous qui crachottent pour au final propulser des jeysers de mer. Ce sont les Blowholes !
La route repart vers Exmouth que tous les guides décrivent comme une ville où les emeus se baladent dans les rues, les kangourous somnolent à l'ombre des arbres et les baleines à bosses font des cabrioles à la pointe de la presqu'île.
Enfin, nous allions voir les bestiaux tant attendus !
Eh bien non !
Emeus et kangourous rappliquent en ville seulement quand il fait trop chaud dans le bush ce qui n'est pas le cas en ce moment avec nos 27°.
En revanche, des alignements de petits menhirs rouges occupent le terrain à perte de vue...ce sont des termitieres mais on ne voit pas les termites !
Pour les baleines, elles sont là mais on les aperçoit à peine depuis la côte. Nous nous inscrivons pour une sortie en mer dès le lendemain de notre arrivée à Exmouth. Report de la sortie à la fin d'après midi pour cause de mer trop agitée. Du coup pas le temps d'entreprendre, en attendant, une visite du parc Cape range à 80 km. Puis sortie de nouveau annulée et reportée au lendemain midi ;-( qui sera encore annulée !
Il sera dit qu'on ne verra pas de baleines dans ce TDM !
Donc, 2 jours à Exmouth sans rien voir si ce n'est de jolies plages glacées donnant sur une barrière de corail fantastique (il faudra revenir en été), le phare, les installations basses fréquences de la base americano australienne et les oeillades d'un papy au dentier qui claque !
On en a profité pour faire lessive, lecture, shopping sans rien acheter ni voler. Les français sont ils les seuls qui volent dans ce beau pays ?
Allez, on plie ! Direction l'intérieur des terres, Tom Price et le park Karijini :-)
On croise des dizaines de road trains si grands qu'ils ne rentrent pas dans la photo et on s'amuse du vacarme des perruches qui par dizaines, en nuées comme les étourneaux chez nous, s'abattent un coup sur un arbre puis redécollent vers un autre...
Le paysage est "varié" enfin à la mode bush australien ...
On passe une zone de colinettes "vert pâle" car recouvertes de touffes assez jolies ma foi.
Puis la zone "touffes" a cédé la place à des séries de montagnes "russes" sur la crête desquelles court comme un muret. C'est naturel mais on dirait vraiment qu'une petite muraille à été construite sur des dizaines de kilomètres.
Enfin, de longues crevasses horizontales et rouges apparaissent à flanc de colline. C'est le terrain d'arbres super beaux à l'écorce blanche. Chaque arbre blanc cache en son sein un arbre noir, surprenant non ?
Il est temps de poser le campement car demain nous attaquons la découverte du Parc Karijini et de ses routes de terre rouge.
Au matin, pas de doute : soit je suis sur le central de Roland Garos
soit nous sommes dans une carte postale de l'Australie telle qu'on l'imagine :-)
De gorges profondes en jonction de canyons nous parcourons plus de 200 kms rien qu'au sein du parc (+petites ballades a pied pour voir cela de plus près. Des randonnées de classe 1 à 5, il y en a pour tous les goûts. Nous on n'a pas dépassé les 2 ou petites 3 ^^)
mais aucun regret car il est vraiment très beau et renferme en particulier une gorge extraordinaire, celle de Hamersley.
En un seul lieu, pas très grand d'ailleurs, se mêlent des roches de toutes les couleurs, une petite cascade qui par endroits offre comme des piscines sur fond de marbre...
C'est sublime !
Sublime également l'état de notre camper van à la fin de la journée !
Il y a en a partout extérieur comme intérieur, grand ménage obligatoire en attendant la prochaine fois :-)
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