mercredi 12 mars 2014

Hola Magellan

Punta Arenas du 5 au 10 mars
Punta arenas ! Je crois qu'on se souviendra de cette ville ;-)
Non pas pour les vistes exceptionnelles que nous avons pu y faire (car avouons le il n'y a pas tant de choses à voir) mais pour tout plein d'autres choses ou "gens"
Tout d'abord nous sommes arrivées par bus, exténuées car c'était le même type de trajet que celui qui nous avait amenées à Ushuaia... donc plusieurs centaines de kilomètres de piste poussiéreuse.  Sur ce trajet, c'était définitif,  j'étais bien avec fièvre,  bronchite, otite...bref une arrivée dans notre première ville chilienne en fanfare avec un petit 7°.

Sur cette ville nous avions choisi de louer un appartement via Airbnb. On se présente et là,  même le chauffeur de taxi hésite à nous laisser devant le portail du ferrailleur qui correspondait pourtant bien au numéro donné par notre logeuse. Cette dernière apparut et nous a fait visiter son logis sur les chapeaux de roues repartant rapidement et nous laissant bouche bée devant le lieu.



Il n'était pas question de rester dans cette cabane de fond de terrain vague, pas chauffée, loin de tout et d'un glauque au possible ! Nous voilà reparties et heureusement, les taxis sont très très nombreux et ne coûtent rien. Et il y a même moins chers que les taxis se sont les colectivos.  Ce sont des taxis qu'on partage avec d'autres gens mais ces colectivos ont chacun un ensemble de quartiers cibles dont le numéro de zone est noté sur le toit du taxi. Il faut donc bien connaître la ville et ses quartiers et leurs numéros pour utiliser les colectivos.
De retour dans le centre nous avons, par hasard, élu quartier général  dans un adorable café/snack avec canapés accueillants, toute la deco en bois chaleureux + cheminée et un excellent wifi : une adresse à noter pour les futurs voyageurs qui nous lisent ( café Karunkinka touchant la place centrale). Et c'est là que nous avons trouvé une chambre d'hôtel de secours pour les jours à venir.  Évidemment le prix n'était pas dans le budget espèré mais bon il fallait vraiment que je sois au chaud pendant 2 jours pour me soigner. Eh, oh merveille, l'hôtel en question trouvait qu'il faisait très bon pour la saison et ne chauffait pas ! Il a fallu aller pleurer régulièrement pour avoir de temps en temps un coup de chaleur. Après 2 jours au lit avec antibiotiques j'étais de nouveau d'attaque pour partir découvrir Punta arenas ;-)

C'est une ville qui a construit sa richesse sur le "caca d'oiseau" le guano qui est un fertilisant exceptionnel.  Une forte communauté croate est arrivée à la fin 10 ème siècle,  construisant une ville encore assez imposante dans ses bâtiments même s'ils ne sont jamais trop haut car le sous sol est très sableux (arena veut dire sable). La ville est étendue avec beaucoup de maisons recouvertes de tôle ondulée peinte de toutes les couleurs.




Punta Arenas est un port à l'abri dans le détroit de Magellan.


Tout tourne autour de Magellan ici.
- Le Noa Victoria a été refait à l'identique de celui qui a accosté ici lors de la découverte du détroit




- et les manchots
Les manchots de cette péninsule sont d'allure particuliere et la pingouinerie  de la zone Seno Otway est très connue : malheureusement par deux fois nous avons voulu aller les voir mais ce n'était pas les bons jours. Nous sommes dans la période où ils préparent leur remontée vers le Brésil (?) et la colonie de Puntas arenas est parfois là et parfois non...à chaque fois nous avons eu la réponse : "pingouiiiines ? no hay hoy"

Voilà le "modèle" manchots de Magellan



Nous repartirons donc de Punta frustrées de ne pas avoir vu les manchots ni les baleines, en revanche les cormorans étaient superbes !


Mais en compensation nous avons rencontré Rodrigo ! C'est un contact que nous a transmis en dernière minute Pascal (de la Grangette près d'Agen - là aussi une adresse à noter et beaucoup plus facile à tester pour vous en France). Rodrigo travaille de nuit à l'hôpital comme technicien  en imagerie médicale. A la suite de sa nuit il a tenu à nous faire visiter sa ville sous des trombes d'eau et à nous inviter chez lui.



Nous avons discuté un très long moment de tout plein de choses intéressantes,  celles qui permettent de mieux comprendre le pays qu'on visite. C'est un adorable garcon et l'avons retrouvé le soir même à la Marmita



une adresse de Punta très agréable où on peut boire le picsosur et manger la fameuse araignée de mer géante dans sa spécialité chilienne : chupe. Trop bon dixit Fab ;-)



En tout cas merci beaucoup à Rodrigo que nous espérons bien pouvoir vous présenter le jour où il viendra nous rendre visite en France (enfin si nous y sommes !)

Voilà ! Que dire de plus sur Punta ? Nous avons découvert la langue espagnole ré visitée à la mode chilienne, en gros on ne comprend rien, mais patience, on va s'y faire. Et enfin, nous sommes également devenues très riches car nous avons troqué les pesos argentins par des pesos chiliens...Les zéros s'empilent avec des billets phénoménaux qui ressemblent à ceux du monopoly. Voyager,  c'est ça aussi : devenir des jongleuses de devises !



4 commentaires:

Unknown a dit…

vous allez être parfaites en espagnol quand vous allez quitter le continent. Commencez déjà le maori, vous gagnerez du temps. Ah ah

Martine a dit…

Nous n'avons pas prévu de descendre si bas au Chili... mais le froid ne nous attire pas énormément.
N'y aurait-il point une erreur de date... 10ème siècle, ça me parait un peu tôt ?
Bonne route !

Anonyme a dit…

Alors, on se casse des casses ?
Mu

Isa a dit…

Exact, coquille sur la date, Magellan entreprit le premier tour du monde dans les années 1520, et est donc passé dans le détroit qui porte aujourd'hui son nom à cette époque là. Il faut donc lire 16e siècle !