Demain ce sera mon dernier jour de boulot... drôle d'impression, car même si j'ai posé un congé sabbatique, je sens bien que je ne reviendrai sans doute pas
Et si je reviens je ne serai de toute façon pas la même et ce ne sera pas pour reprendre mon poste de chargée de communication.
Et si je reviens je ne serai de toute façon pas la même et ce ne sera pas pour reprendre mon poste de chargée de communication.
Le 10 mars prochain cela fera 17 ans que chaque matin je remonte la rampe d'accès de ce bâtiment monté sur pilotis, profilé comme une proue de bateau et dont le toit est une voile,
17 ans que je salue en souriant la dame toute timide qui fait le ménage dans le hall, 17 ans de hello les gars ou hello les filles selon les services où j'ai travaillé, 17 ans d'agitation de neurones telle que j'espère au moins être épargnée par Alzheimer.
17 ans, 7 bureaux et tout plein de collègues plus tard, j'ai la chance de partir volontairement, de ne rien regretter car je suis passée au sein de tant de services et me suis enrichie de tant de projets que j'ai l'impression de terminer un voyage...Il est temps d'en commencer un autre.
Demain, ils seront une cinquantaine à venir trinquer à mon pot de départ... je réalise que notre rêve devient vraiment une réalité.
Je le réalise aussi depuis le début de la semaine car depuis lundi je ne travaille que l'après midi et chose qui ne m'est jamais arrivé depuis que je vis à Nantes j'ai arpenté à pied la ville. Je l'ai arpentée comme une touriste, le nez en l'air.
Je ne l'avais jamais fait.
Le nez en l'air et en sens interdit.
Je ne l'avais jamais fait.
Le nez en l'air et en sens interdit.
Je me suis obligée à sillonner les rues en sens inverse des circuits que je prenais en voiture, ou en passant dans des rues qui ne sont sur aucun axe de circulation automobile. Et j'ai vu des choses inconnues de moi... par exemple il y a une rue entre Graslin et le quai de la fosse où il n'y a que des garages, des boxes...oui en plein centre ville, un luxe qui n'abrite pas que des voitures, loin de là... ce matin 3 papy bricolaient dans le cafarnaum de leur garage.
Comme à la campagne !
Comme à la campagne !
J'ai découvert également que nous avions un magasin d'usine des vêtements Côté lac... quel dommage de ne pas l'avoir su plus tôt ;-) les filles, on ne me dit jamais rien !
Puis j'ai vu les jets d'eaux de la place Graslin, j'ai vu tout un pâté de maison écroulé au bout de la rue Rameau, j'ai vu qu'il y avait des gens qui habitent DANS le passage Pommeraye (mais par où entrent ils dans leur logement ?)...
Bref j'ai vu Nantes et je me dis que c'est vraiment une jolie et très agréable ville mais creugneugneu quel dommage qu'il y fasse si mauvais temps !
Enfin pas toujours...